REMORDS ? ESPOIR ? CROIRE...

 

 

à Barbara...

 

 

Ces poèmes ont été ecrits en 1985.

 

 

 

BELLE INCONNUE

 

 

Belle inconnue,

Toi l'objet de mes rêves,

Je te vois nue

Ton image me hante sans trêves

Toi si belle, si douce,

Tellement différente des autres

Qui ne sont que mousse,

Dans laquelle les cons se vautrent.

Tu es là,

En face de moi,

Je tend ma main,

Mon coeur est tien,

Je te parle, je souris,

Tu me regardes, tu ris,

Ta voix est si belle,

Qu'elle semble irréelle...

Ca y est, maintenant on s'embrasse,

Quel merveilleux moment on passe...

Mais il est temps que je me lève,

Car , belle inconnue, tu n'es qu'un rêve...

 

 

DELIRE CRAINTIF

 

 

Grandeur des âmes pauvreté des gens, beauté qui s'élance vers le ciel telle une fleche de cathédrale, crevant les nuages, explosant les étoiles dans un feu d'artifice fait de bleu, du bleu incendiaire de tes yeux, ocean sans fond, a l'abri de la raison, dans lequel il fait si bon se plonger pour redécouvrir la joie de vivre, idées qui fuient, s'engloutissent, s'entrechoquent dans un concert infernal de battements de coeur, de cris de joie ou de douleur, de toutes façons effacés par le temps, grains de sable se precipitant en un torrent furieux de sensations délirantes, délire alimenté par un feu, multicolore aux flammes carnivores qui brûlent tout sur leur passage, ne laissant derriere elles que la terre brûlée et calcinée du souvenir, simple impression post-mortelle, délire qui m'envahit, mots qui s'alignent, répétition incessante d'un rythme sourd, celui d'un coeur qui refuse obstinément de s'arreter de battre, malgres le cri de la raison qui justement lui dit qu'il ne l'a plus, perdu dans les abysses sans fond des tes yeux, lumineux, merveilleux, tellement magiques que l'on a parfois peur qu'ils soient maléfiques...

 

 

RETOUR VERS L'AVENIR

 

 

Éternel vernissage ,

Retour à des choses plus sages,

Laisse moi,

Ombre du demon,

Laisse-moi,

Abîme sans fond,

Laid ce moi,

N'est-ce-pas ?

 

 

 

DANS LE DESERT ( SUITE ET FIN )

 

 

Le soleil tapait si fort,

Qu'il osa son courage,

Contint sa rage

Rage d'angoisse...

Il but...

 

Le liquide le désaltéra,

Il n'eut plus soif,

Ce liquide étrange le dégoûta,

De l'eau, a jamais...

Ce goût de déjà vu,

Ecoeurant...

Tout à coup, il sentit,

Sentit que la fin était proche,

Fin proche, debut des souffrances...

 

Il a mal, MAL,

Se tord, lutte, veut vivre,

Il s'éteint, s'agite,

Dans sa tête, ça gite,

Tout tourne, il tombe,

Par terre, sur le sable...

 

Le soleil tape, brûle ce corps étendu,

Qui bouge, se releve, acheve,

De chasser le mal,

Marche et se met à chercher...

Quoi ? Une source ?

Non ! Un autre verre...

 

 

 

CHERCHEZ-MOI

 

 

Univers universitaire.

Monde modelisé

Modeles, partout.

Symetrie permanente .

Ordre et section.

Tout va si bien,

Organisé .

 

Il n'y a que moi

Qui ai perdu l'organisation

L'ordre et la tranquilité

Je me suis perdu moi-même.

 

Cherchez-moi,

S'il vous plait...

 

 

 

J'AI DU MAL A ...

 

 

Tension qui monte .

Je te vois.

J'ai du mal à ...

Ne pas m'enfuir,

Dis moi que tu

Vas m'aider...

 

J'ai du mal à...

Te garder, te toucher, savoir ,

Et toi tu ne sais

Nulle part, si dur,

 

J'ai du mal à...

Ne pas pleurer.

S'il te plait,

Sent mon coeur .

 

J'ai du mal à...

Supporter ,

Attendre, tes yeux me brûlent,

Mon corps s'agite.

 

J'ai du mal à...

Te voir...

Ne t'en vas pas,

Restes...

 

J'ai mal...

 

 

 

J'Al

 

 

Douleur,

Mal,

Chagrin,

Pleurs,

J'ai...

Tout ça.

 

 

 

AU SECOURS

 

 

Tombé.

Cassé,

Broyé,

Vidé,

Decouragé,

..................

Au secours.

 

 

 

 

LA TACHE

 

 

 

Il vivait dans une maison

Belle, sans cloisons

Rien que du beau

Tout ce qui lui plaisait

Tout ce qu'il aimait .

Il y faisait si chaud.

 

Un jour vient une tache

Et bien que personne ne sache,

Lui ne voit qu'elle,

Elle le hante,

Sa demeure, si belle

Est sale, souillée...

 

La tache infernale

Est si petite sur les murs.

Si grande dans son esprit.

Une fois de plus

Il va falloir

Changer...

Tout.

 

 

MAL

 

 

Sa reptation infernale

Le rend invincible.

Éternel combat pour

Le repousser.

Le chasser,

Et ne jamais oublier,

Toujours lutter...

 

Il avance, telle une ombre

Cachant mon esprit,

Me transforme en bête sauvage,

Sans coeur,

Sans pitié,

Sans âme , 

Sans toi...

 

 

MON REVE

 

 

 

Je te parle du rêve que j'ai toutes les nuits,

Je te parle du rêve que j'ai toutes les nuits,

Prends moi pour un idiot, si tu sens que tu as raison,

Je ne suis jamais seul,

Il n'y a personne à l'interieur,

Essaye de m'atteindre,

Je peux aller à gauche ou à droite,

Je ne sais plus m'énerver et combattre,

Je ne fais plus attention,

C'est mon cercle infernal...

 

Je te parle du rêve que j'ai toutes les nuits,

C'est une hystérie bien connue,

Mais je ne la comprends plus,

Je te parle du rêve que j'ai toutes les nuits,

Je te parle de toi...

 

 

MOTS

 

 

Mots qui s'enfilent,

Defilent

Filent

Tourbillonnent

Bouillonnent

Souillent

Mouillent

 

Mots qui sont le secret,

Mon secret, celui de la mémoire

Ne jamais oublier,

Se rappeler pour savoir.

Savoir où ne plus aller,

Deviner où se diriger,

Se diriger pour deviner,

Où aller?

 

Ailleurs, avec ou sans

Toi...

 

 

 

JE DIS

 

 

 

Ce que vois est illusion

Si j'ai raison.

Et que tu vois,

J'eclairerais ton obscurité

Avec de la confusion.

Tu me demandes pourquoi ?

Je ne le sais.

Et je dis

Ne deviens pas aveugle

Une seconde fois.

Je t'ai donné mon âme.

Tu sais...

 

 

 

VIDE

 

 

 

Tout est vide,

Froid qui m'envahit

Je ne sais plus où

J'en suis...

 

Sensations, trop sensible .

Partir, recommencer.

Toujours.

Ne plus rêver.

Jamais.

 

Oublier, changer

Vivre sans toi,

Toi qui...

 

 

 

L'ETOILE

 

 

 

Ma belle étoile bleutée,

Voila que je me mets à courir

Vers la voie lactée,

Pour mieux t'entendre rire...

Je cours sur le pavé mouillé

Qui me renvoie ton image,

Noirs paysages

Égayés de tes reflets...

 

Et tout à coup, le choc,

Brutal, violent, la douleur.

Une fleche a transpercé mon coeur,

Le labourant tel un soc,

J'aurais mieux fait de me taire,

Tu n'étais qu'un lampadaire..

 


Copyright(c) 2004 . Tous droits réservés.