DOULEURS AMOUREUSES

 

 

à Sabine...

 

 

Ces poemes on été ecrits en 1984.

 

 

 

L ' ARMURE

 

 

Tout n'est que ruines et chaos,

De la si belle pyramide

Il ne reste que des morceaux.

La vie à cédé la place au vide.

Tout est mort , dans ce monde qui fut si bien.

 

Mais regarde bien, ne vois tu rien?

Là, au milieu de cette mare rouge,

Il y a une armure qui bouge .

La voila qui se dresse, qui marche.

A son passage, tout le monde se cache,

Car elle n'épargne personne.

Pourquoi tant de cruauté?

Personne ne s'en étonne,

Tous cherchent à ne pas être tué.

 

N'entends tu pas, couvert par le vacarme du combat,

Ce bruit, ce bruit d'un coeur qui bat?

Un coeur? Mais alors sous l'armure, il y aurait un homme?

Et toi. qui croyais qu'il n'y avait personne!

Le voila qui vient vers toi,

Tu as soudain très froid.

Regardes, mais regardes donc ses yeux!

Regardes, si tu veux qu'il soit heureux!

 

Ils sont faits de pure lumière,

Ils scintillent comme des diamants,

Mais ce ne sont que de ternes miroirs,

Renvoyant ton image...

 

 

 

LE FOU

 

 

II regarde autour de lui.

Que voit-il? Un mur.

Un mur de briques.

Mais il y a une porte.

Qui jamais ne s'est ouverte.

 

Soudain. elle s'ouvre.

Il s'y précipite. sans réfléchir.

Il cours dans les couloirs.

Sors dans la rue...

Entrainé dans le tourbillon de la vie.

Il ne sait plus que faire, que dire.

A nouveau, on le prend.

Il ne veut plus revoir le mur.

Alors il se débat.

Et on lui fait une piqûre.

 

Il se réveille, entouré par son mur sans fin,

Et toutes les briques rient...

Maintenant il a compris,

On croit qu'il est fou.

 

 

 

IDEES NOIRES

 

Qu'elle était belle,

Avec ses yeux bleus.

Symbole d'une autre vie, d'une vie nouvelle.

Ocean où ne brûle aucun feu.

Et pourtant elle est partie,

M'a laissé tout seul,

Tout seul avec mes cris.

Je ne comprends plus tout ceux qui veulent,

Pourquoi la vie est-elle si cruelle?

Pourquoi n' y a-t-il plus de barreaux à l'échelle?

 

Et pourtant, pourtant il y a un espoir.

Toi, pourquoi me laisses tu croire?

N'ais je pas assez souffert?

Pourquoi la vie est-elle un enfer?

Je ne vois plus rien, je me laisse faire.

Même la machine n'a pu que se taire.

 

Je ris, je ris et je me demande pourquoi.

Je ris, je ris de moi...

Moi si bête, si bête et honnête, qui n'éspère plus qu'en toi.

Alors que faire, partie?

Ou plus simplement mourir?

Je ne sais plus si j'ai mal ou si j'éprouve du plaisir,

Contradictoire? Illogique? Allons! Il faut supporter ou mourir.

 

 

 

PARTIR

 

f{x)=1/x e1/x est écrit au tableau.

 Mais qu'est ce qu'il me veut,

Ce bubu pas beau?

 Moi, je pense à tes cheveux,

J'aimerais partir,

Partir et ne plus revenir.

Partir loin des gens du nord,

Partir loin de ceux qui ont tort.

Partir vers le soleil,

Partir vers le sommeil.

Oublier tous les soucis

T'admirer quand tu souris.

Mais voila  le tableau qui blanchit,

Et moi, moi je dépérit...

 

NB: "Bubu": surnom de mon prof de math en terminale

 

 

 

REVE EVEILLE

 

 

C'est marrant la vie,

A tout instant,

Tu hantes mes pensées.

Hé, que se passe-t-il?

Est-ce que je deviens fou?

Rien ne le prouve.

Incommensurable absurdité,

Ne penses plus, laisses toi aller,

Et sois, au moins pour une fois, heureuse.

 

 

 

MOURIR

 

 

Soudain la vie à changé,

Amour trop fort, trop pur.

Beaucoup de choses sont arrivées,

Il n' y a plus rien à faire.

Ne plus penser, oublier: quel rêve!

Et à tout jamais, mourir...

 

 

ATTENTE

 

 

Je t'attends et tu ne viens pas.

Et même si tu étais là,

Je ne sais pas si tu serais avec moi.

Tu serais probablement absorbée par tes ennuis.

Et moi, comme un con, je pense à toi la nuit.

Et chaque fois, oui, chaque fois j'ai froid.

Froid dans le dos, froid de plaisir.

Et je me demande toujours si je dois partir.

Bouffé par mes deux cancers,

Je ne sais plus quoi faire.

 

 

 

SOLITUDE

 

 

Et me voilà à nouveau seul.

A peine t'ais je quitté,

Je me sens déjà tout vidé.

Je ne peut plus que fermer ma gueule.

Pourquoi la société nous sépare-t-elle?

Faut il donc toujours se fixer au modèle?

Une fois de plus j'attends de revoir ton sourire,

A nouveau je désire t'entendre rire.

Et pourtant je travaille,

Il n'y a que ça qui vaille,

Pour oublier, oublier que tu penses à moi,

Oublier que je n'attends que toi.

Peut-être un jour les cloches sonneront-elles,

Annonçant une vie nouvelle.

 

Et moi je me perds en rêves,

Dans la forêt de tes cheveux.

Je me rappelle le bleu profond de tes yeux...

Si seulement il pouvait y avoir une trêve!

Un peu de repos pour travailler,

Un peu de repos pour oublier ,

Oublier le feu qui me dévore,

Ce feu qui brûle mon coeur d'or...

 

 

ABSURDE

 

 

Absurdité sans nom,

Tu ne peux être qu'un demon.

Pourquoi les sentiments me dévorent-ils?

Ils ne sont pourtant que des choses futiles.

Et, pourtant, pourtant ils ont un énorme pouvoir,

Un pouvoir néfaste qui empêche de voir,

Voir que l'on espère pour rien,

Voir que le mal détruit tout ce qui est sain.

 

Mais les sentiments sont-ils réellement mauvais?

Si seulement tu pouvais me parler... non, tu te tais.

Quel horrible silence, alors qu'il serait si simple,

Si simple de me parler, et tu crois que c'est impossible!

Si j'étais sûr que tu me répondes,

Je te parlerais en premier. Et plus je te sonde,

Plus je sais combien tu as mal,

Plus je sais que ce n'est pas possible,

Pas possible que la vérité soit aussi terrible,

Pas possible que le monde soit aussi sale.

Si seulement tu voulais faire un pas,

Un tout petit pas qui enclencherait le mécanisme,

Un pas qui détruirait notre sadisme,

Un pas qui définitivement tout changera.

Dépèche toi, car j'ai envie d'en finir,

Dépèche toi, car sinon ta vie sera un enfer,

Car bientôt tu seras seule à t'en faire,

Car bientôt je ne pourrais que mourir...

 

 

 

FIN

 

 

Pourquoi ais-je écrit tous ces poèmes?

Sûrement parceque je t'aime.

Mais ce n'est qu'un moyen pour partir,

Un moyen pour ne pas en finir .

Ma volonté triomphera.

Si elle ne peut pas, elle périra,

Et moi avec. Mais il faut que je réagisse.

 

Je vais écrire ici mes dernières lignes,

De ma tristesse et de ma lâcheté elles ne sont que le signe.

Si la passion triomphe de la volonté, il faudra que j'en finisse.

Que j'en finisse avec cette vie stupide,

Que je me suicide.....

 

 


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