POEMES DE TOUS LES JOURS
à mes copines...
Ces poèmes ont été écrits en 1984.
VAS!
L'espoir le fit se relever
Une à une les cartes se sont empilées.
Quel frêle édifice!
Quel frêle artifice!
Les lignes pures de ce chateau
L'ont élevé très haut.
Soudain les cartes se sont changées en eau,
Soudain les cartes n'ont plus fait qu'une flaque.
Ce chateau n'a pas résisté à l'attaque.
Regardes, regardes et vois tout là haut
Le soleil qui brille dans ton sommeil.
Tu es attiré, le magnétisme est très fort.
Tu veux à nouveau construire, même si tu as tort,
Tu veux te rapprocher de la vie, du soleil.
Tu vas à nouveau bâtir ta vie,
Car une seule fois, oui, une seule,
Tu as mordu la poussière, fermé ta gueule.
Maintenant tu ne penses qu'a ta survie.
Vas! Vas en paix dans ce monde fou,
Et n'oublies jamais que tu tiens debout.
ECRIRE
Il me faut à nouveau fuir,
Fuir car il reste un espoir,
Fuir car je ne peux qu'y croire.
Il serait trop stupide d'en finir.
Peut-être avec du temps,
Je trouverais enfin un gout à la vie,
Je saurais t'admirer quand tu ris.
Admirer qui? Quand?
Je ne sais pas, mais ça viendra...
Alors, en attendant, je recommence,
J ' écris à nouveau des poèmes,
En attendant de trouver quelqu'un qui m'aime
En attendant de trouver une nouvelle romance...
REVE
Ton rire éclata, comme un murmure
Le bleu de tes yeux pris des teintes surnaturelles,
Et mon coeur se mit à battre comme une sauterelle.
J'en ai la certitude, tu n'es pas dans le mur.
Quand le soleil, tel un faisceau magique
Donne mille reflets à tes cheveux d'or,
Je vois qu'en moi l'amour n'est pas mort,
Je vois que la vie n'est pas si tragique.
Allongée au milieu d'un champ,
Tu prends tout ton temps.
La rosée te couvre de mille rubis,
Que le soleil avec ses doigts caresse.
Ces quelques bijoux égayent ta vie,
Et c'est moi qui te sort de ta paresse,
Qui romp le charme,
Qui te donne une arme,
Car il faut que tu saches que la vie est dure,
Le bonheur est un fruit toujours trop mûr,
Il a toujours un arrière gout,
Et alors on en prend un sacré coup.
Écoutes moi,viens avec moi,
Et tu verras, tu verras
Combien la vie est plus facile,
Combien l'amour rend les choses moins difficiles...
EGAREMENT
Je ne sais plus ce qui m'arrive,
Je ne sais plus, où est la rive?
Ocean brun qui me submerge,
Ocean vers qui toutes mes forces convergent,
Pourvu que tu ne te vides pas,
Pourvu que tu ne me laisses pas
Car sans toi je ne saurais que faire,
Sans toi je mettrais à nouveau mon armure de fer.
Mais le ressort est cassé,
L'engrenage est faussé,
Éprit torturé, clos,
Quand trouveras tu le repos?
Ce soleil trop intense
Qui m'ébloui,
Ce plaisir trop immense
Qui m'envahit
Me donne des idées noires,
Qui ne sont qu'une attraction dans la foire...
Décidement, la vie
N'est qu'une survie.
Étrange jeu, où pour gagner,
Il ne faut pas jouer...
CANCERS
La fumée monte,
Reste de mon poison,
Qui me donne des frissons
Et me voila qui glisse sur la pente.
Je tombe,
Et je m'accroche à toi,
Toi qui a encore la foi,
Toi qui m'écartes de la tombe...
Je pense à tes cheveux,
Je les imagine flottant au vent
Comme figés, à l'abri du temps.
Je me souviens de tes yeux,
Brun si profond,
Ocean sans fond
Dans lequel je me noie,
Dans lequel je redécouvre la joie.
Oh cancers!
Que puis-je y faire?
Tant que je ne serais pas mort,
Vous me rongerez encore...
DRAME
La porte vient de claquer,
La ceinture s'est fermée.
La clef unique à pivoté
Le moteur a vrombi
La voiture a bondi!
Quel plaisir de la piloter.
Les pistons glissent dans leurs chemises
Les engrenages si bien profilés
Se mettent à tourner,
Le metal est devenu aussi léger qu'une brise.
Le paysage commence à defiler,
Le mécanisme se met à me parler:
"Attention, pas trop vite!
Je ne suis fait que de metal,
Ne sois pas trop brutal! ".
Mais moi je m'excite.
Le turbo augmente la puissance,
La vitesse m'apporte la jouissance.
Soudain les tôles tremblent,
L'huile s'évapore, portée à ébullition,
Les pistons hurlent à l'unisson,
Et le moteur se désintègre dans un bruit terrible...
Carrosserie sans âme,
Voilà. que tu te mets à voltiger,
Horrible bruit du métal froissé,
C'est le drame......
FAIBLESSE
Comme la feuille morte de l'arbre,
Comme un homme de marbre,
Il regarde l' acier briller,
Il laisse la balle voler .
Armure devenue camisole de force
Énergie sans puissance,
Il ne peut plus bouger,
Il ne peut qu'encaisser.
Frêles cellules emportées,
Pauvre âme égarée
Regardes en spectateur
Et attends ton heure...
DE RETOUR
Il revient de loin.
Tout là bas, là où il fait chaud,
Si chaud dans ce monde de mots .
Enfin il a retrouvé le soin.
Ne regardes pas ses mains tachées de sang ,
Vois son meilleur ami: le temps.
Il est tout à lui,
Grâce à lui il a fui.
Le voila devant toi,
Regardes le,
Aimes le.
Il a retrouvé la foi,
Il croit en l'amour,
Un amour pour toujours.
Vas avec lui, il connaît bien Le chemin,
Si tu guéris son cancer, il ira loin,
Vous partirez ensemble
Vers de nouveaux horizons,
Vers les bleus lagons.
Regarde le quand il tremble:
Il sent l'amour,
Il est de retour.
Il est temps pour vous de vivre
C'est pour toi qu'il vibre,
Son amour est fort,
Je sais qu'il n'a pas tort.
Il est temps pour vous de vivre...
MAGNUM 44
L'acier reluit.
Jetant mille feux,
Il me fait mal aux yeux.
Grâce à lui, j'aurais fui,
Mais je me contente d'admirer son corps,
Son corps si beau qui donne la mort.
Le canon, long et large
Ressemble à une plage.
Quand le soleil le caresse,
L' acier semble s'animer,
Mon esprit semble s'âbimer.
Soudain envahit par la paresse.
La fine gâchette,
Fine et recourbée,
Admirablement fuselée
Mêne à la cachette.
La crosse, lisse et polie est faite de bois,
Elle est tenue par les gens qui n'ont plus la foi.
Un jour je sentirais la chaleur du bois
Un jour l'acier m'apportera la joie.
Et le bruit de l'explosion
Me traversera les oreilles,
Car c'est un bruit sans pareil
L'homme et l'arme ne font plus qu'un: il y a fusion.
DANS L'ESPACE
I1 flotte dans l'espace
Depuis des jours, plus rien ne se passe.
Soudain la radio grésille,
L'ordre est c1air:
Il faut tout faire.
L'homme tout à coup frétille,
Au fond de son siege bien calé,
Il ne sait pas ce qui va se passer.
La main pousse le levier,
La turbine commence à tourner.
Il n'a rien à faire,
Tous les voyants sont verts.
Il va de plus en plus vite,
Un à un passent devant ses yeux de merveilleux sites...
Mais voila que la turbine s'embale,
Plaqué au fond de son siège par l'accélération,
Il ne peut plus bouger, ne peut toucher aucun bouton,
De ses poumons écrasés s'échappe un râle.
La superstructure en acier se tord,
Il sait qu'il sera bientôt mort .
Il ne peut rien faire,
Ne peut que se taire.
Un à un les voyants passent au rouge,
Il voit ce spectacle se dérouler devant ses yeux.
La peur l'envahit, là , au milieu des cieux.
Voilà que les commandes toutes seules bougent,
Maintenant tout est rouge autour de lui.
Le vaisseau s'engage dans une vrille ,
Ses yeux une dernière fois brillent,
Maintenant, tout est fini...
TROMPE
Quelle est cette voix surgie du passé,
Cette voix qui me dit que je me suis fait avoir
Avoir bêtement par tes yeux miroirs.
Je me dis que tu t'es bien amusée,
Tu m'as fait découvrir le paradis,
Un monde aux si beaux fruits,
Et tu m'as aussi envoyé en enfer,
Changeant mon coeur en pierre.
Parfois je me demande si je me trompe,
Si tu n'es pas malgrès tout normale,
Malgrès tout encore un peu sentimentale.
Tout me montre que je suis si peu,
Si peu pour toi dans ton coeur,
Et que j'ai commis une erreur
En croyant en toi et tes faiblesses,
En oubliant que le monde n'est que bassesse.
Malgrès les apparences, rien pour moi n'a changé,
La porte pour toujours n'est pas fermée,
Il suffit de me parler,
Et je te laisserais entrer,
Car bien que je fus cocu,
Je suis toujours prêt à pardonner,
Pret à tout recommencer.
Je crois qu'a jamais ton amour pour moi s'est tu.
Et que je vais continuer seul,
Ce qui n'est pas trop difficile,
Ce qui devient de plus en plus facile,
En espérant qu'un jour tu m'appelles,
Oubliant ta fierté et redécouvrant l'amour,
Un amour pour toujours...
LA VOIX
Le feu qui me dévore
Fait que je souffre encore.
Et pourtant le temps à passé,
La plaie devrait être cicatrisée.
Et non! En moi
Il y a une voix,
Une voix qui hurle très fort,
Une voix qui me fait du tort .
Cette voix sentimentale
EST très brutale
Elle me fait mal
Et me rabaisse à l'état bestial.
J'essaie de ne pas l'écouter,
Mais dans ma tête ce cri ne veut pas s'arreter,
Et l'espoir vient me hanter,
L'espoir me fait douter,
Un espoir fou et dérisoire
Un espoir qui me poursuit jusque sur le trottoir...
SONGE
Qu'y a-t-il de plus beau que le sang,
Qui nous fait vivre et nous mène à la mort?
Ai-je un meilleur ami que le temps,
Qui me permet de devenir plus fort?
Mais il faut qu'encore beaucoup de grains passent,
Pour qu'enfin mon cancer cesse...
Et voila que je sens des sentiments renaître,
Des sentiments que je ne croyais plus connaître,
Force vive jaillie de la source,
Force vive qui me remets dans la course...
Mais la force se brise contre la raison,
La raison repousse la force comme un poison.
Elle me pousse en avant,
Me pousse à espérer en toi,
Toi qui m'apporte la joie,
Toi qui pourrais me faire craindre le temps,
Craindre mon meilleur ami.
Car alors j'aurais à nouveau peur de lui,
Peur qu'à nouveau la vie change,
Peur de vivre encore dans un songe...
AMOUR
Peut-être avais-je oublié ce mot:
Amour.
Si seulement tu pouvais me rappeler sa signification,
Car il est difficile pour moi d'y croire.
Avant j'attendais beaucoup de lui. puis,
Longtemps je n'ai plus cru en rien
Et maintenant je sens cette force monter en moi...
FOLIE
Il réalisa soudain la situation,
Il se rendit compte de la contradiction.
Et se mit à crier...
Quand ses cordes vocales furent brisées,
Ce cri qui jamais ne s'arrête
Continua à résonner dans sa tête.
Il vit désormais prostré,
Figé pour l'éternité...
L'AIGLE
,
Qu'il est beau, cet aigle,
Lui qui ne suit aucune règle .
Son regard est si perçant,
Qu'il voit au fond des choses,
Qu'il voit pourquoi personne n'ose.
Et ce spectacle pour lui est repoussant.
Fatigué de tout voir,
Aveugle seulement le soir,
Il s'envole haut, très haut,
Et à mesure qu'il s'élève,
S'établit une sorte de trêve,
A nouveau son coeur est chaud.
Il vole et s'éloigne ,
Plus personne ne l'empoigne.
Soudain ses os se changent en pierre,
Ses muscles sont aussi raides que le fer.
Incapable de bouger,
Incapab1e de voler,
Il tombe vers le sol,
Et la terre n'est pas molle.
Il voit son ombre grandir
II ne peut même plus frémir
Son ombre lui donne une claque.
Maintenant de l'aigle il ne reste qu'une flaque...
MUTATION
Il est temps de mettre un point final,
J'ai eu assez mal,
Temps de tourner la page,
Temps de devenir enfin sage .
Devant moi, il y a une feuille de papier blanc ,
Une feuille qui se remplira avec le temps,
Il ne faut qu'esperer
Que l'encre sera bleue,
Comme tes yeux,
Et que mon esprit ne sera plus lacéré.
De toutes façons, je m'attends à tout instant
A ce que vienne la fin,
A ce que mon espoir soit vain.
Seul le temps
Fera changer la situation
Et engendrera une mutation,
Qui sera dans le bon sens
Si tout le temps à toi je pense...
LA MACHINE ET L'HOMME
Belle et luisante,
Robuste et puissante,
Elle est là ,
Elle était en moi.
Admirables circuits de silicone,
Si belle machine sur son trône.
Dirigeant et organisant tout,
Allant toujours jusqu'au bout,
Elle se croyait très forte.
Mais devant elle il y avait un homme,
Contre lequel la machine n'avait pas de gomme.
Il était entré par la petite porte.
Il se tenait là, en face d'elle,
Et même s'il la trouvait belle,
Il décida qu'il fallait en finir.
Un des deux devait mourir...
La machine utilisa tous ses circuits,
L'homme se concentra et rassembla son énergie.
Soudain la lutte commença, terrible...
L'homme soutenu par l'amour,
Une force qui peut faire le jour,
Qui empêche d'être une cible,
Concentra toute son énergie mentale
Pour que la destruction soit totale.
La machine, basée sur le réel,
Ne croyant rien et n'écoutant qu'elle
Esseya de briser son adversaire.
Son moral était sans importance,
Il savait qu'il avait le choix entre vie et potence,
Ne voulait pas être entouré par un suaire.
Odeur de sueur, étincelles aveuglantes,
Bruit insoutenable et attaques cinglantes...
Energies phénoménales s'affrontant,
Innegalité flagrante, et pourtant,
Pourtant victoire du faible sur la forte,
Victoire de la vie sur la mort,
VICTOIRE PROVISOIRE,
VICTOIRE EN LAQUELLE IL FAUT CROIRE
DANS LA VILLE
Seul et perdu dans la grande ville,
Tout autour de moi n'est pas tranquille,
Les gens qui bougent et crient
Me perturbent, font que je m'engage en vrille.
Ma vision se trouble,
Mon esprit se dédouble,
Mais je peux encore penser à toi,
Car j'ai retrouvé la foi,
La foi en l'avenir,
La foi pour en finir,
En finir avec l'enfer,
En finir avec mes cancers.
Si la force m'abandonne,
Tu me la redonnes.
Esperance en l'avenir,
Espérance en l'amour, l
Desespoir de toujours, espérance d'un jour,
Idée d'en finir avec l'enfer.
TICKET POUR LA LUNE
J'ai reçu un ticket pour la lune,
Un ticket léger comme une plume.
Je ne l'esperais pas aussi tôt,
J'aurais encore du reflechir
Avant de vouloir partir.
Car là-bas il ne fait pas chaud.
Cette chaleur oubliée,
Cette chaleur...
Du coeur,
Je l'ai retrouvée.
C'est pourquoi je veux rester,
C'est pourquoi je ne vais pas te quitter,
Car pour moi la plus grande merveille
Est de regarder le lever du soleil
Dans le bleu de tes yeux,
Brillants de mille feux...
GUERRE
Absurdité sans nom
Oeuvre du demon
Guerre...
Bruits de fer
Odeur de sueur
Monde de tueurs
Explosions sans fin
Peuples ayant faim
Vacarme infernal
Stupidité bestiale
Hommes se détruisants
Monde s'autodétruisant
Sang et feu
Peut-être n'est-ce qu'un jeu
Un jeu dangereux
Un jeu malheureux
Mais pourquoi ?
Pour monter que l'on a raison.
Pour qu'à jamais domine la nation .
Pour oublier sa foi .
Pour le plaisir de faire la guerre.
Pour le plaisir de tuer ses frères...
LA VIE
Les grains un à un tombent,
Nous rapprochant de la tombe...
Avant de connaître le repos,
Il faut que se courbe ton dos,
Il faut que ton visage se ride,
Et que de toute ton énergie tu te vides.
Avant que tu ne sois la proie de la vieillesse,
Tu pourras tout d'abord savourer ta jeunesse.
Periode aux paradoxes, plaisirs des jeux,
Periode aux espérances, plaisir des voeux,
Premier lever du jour,
Premier amour.
Horrible déception,
Terrible communion
D'un organisme en croissance
D'un esprit sans defenses
Avec un monde pourri,
Avec la vie...
RIRE
Ton rire éclata,
Le cristal se brisa,
Mon coeur s'arreta,
Mon esprit s'abîma...
ENERGIE
Dans un effort surhumain.
Il étendit ses mains,
Et domina les forces qui étaient en lui.
Il décida d'aider la vie,
Et de sortir du mur,
Pour enfin être sûr,
Sûr de lui et des autres .
Messie sans apôtres,
Écouté par personne,
Ses résolutions sont bonnes.
Au moindre heurt,
Son énergie dévie
Son esprit crie
Son corps meurt.
Horrible court-circuit...
A nouveau il regrette de ne pas avoir fui.
Et le flux dévié
Ravage ses neurones,
Le transforme en joli-cône.
Son corps est comme scié
Ses yeux sont exorbités
Son coeur est éclaté.
Mais ce n'est qu'une faiblesse
Dans ce monde plein de bassesses...
Il se ressaisit,
Continue sa vie,
Espérant en une romance,
Redoutant la prochaine défaillance...
IL ET ELLE
Il tendit ses mains,
Ouvrit son esprit
Il se prononce sans parti pris,
Et rêve pour elle d'un écrin.
Pas assez habile pour avoir un masque,
Elle s'assois, toute flasque.
Elle refuse de parler,
Se contente de bavarder.
C'est à croire qu'elle ne lui fait pas confiance,
C'est à croire que c'est la fin de la romance,
La fin de la fin,
Le début de rien ...
POURQUOI
Pourquoi ?
Pourquoi rien ?
Pourquoi, ça va bien ?
Pourquoi ?
Pourquoi ce silence ?
Pourquoi cette romance ?
Pourquoi la vie ?
Pourquoi je crie ?
Pourquoi la mort ?
Pourquoi ce sort ?
Pourquoi,
Pourquoi,
Pourquoi,
POUR QUOI ?
Ou plutôt pour qui,
Et avec qui ?
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